jeudi 26 février 2009

Messe Anubienne : Première Partie

J'ai composé la Messe Anubienne en décembre 2007, à la mémoire d'un ami canin répondant au nom de Djinn. D'accord avec le principe du poète Salah Stétié, selon lequel il ne saurait y avoir de Paradis sans chats, j'ai associé les chiens à cet impératif métaphysique, d'autant plus aisément que le nom de Djinn, tout comme la couleur noire de l'animal parlaient en la faveur de cette destination spirituelle. La Messe Anubienne s'ouvre donc, à la façon d'une liturgie de deuil par une longue déploration chorale. Des salves de percussions viennent cependant interrompre ce chant funèbre et annoncer le processus de séparation de l'âme qui dès lors, subissant cette métamorphose essentielle va se révéler dans son mystère ontologique. La première partie s'achève par un retour au choeur initial dont la déploration devient méditation et célébration plus apaisée, bercement pour accompagner la libération de l'âme du défunt doublement placé sous le signe d'Anubis. L'ensemble de la Messe Anubienne a été composé sur un synthétiseur Virus TI. Les sons que l'auditeur peut entendre sont tous des créations originales à partir des banques contenues par l'instrument. 

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