samedi 28 février 2009
Le Royaume de Morphée : Sixième partie
La sixième et dernière partie est à la mesure infinie du Royaume de Morphée et surtout de l'inachèvement magique du roman : la récit n'a en effet pas de véritable terme puisque le narrateur prend congé du lecteur en évoquant les voyages innombrable qui restent encore à accomplir au sein du monde souterrain aussi vaste que celui de notre terre familière et de son univers démesuré, davantage même si l'on songe que le séjour de l'imaginaire et du rêve n'a évidemment aucune limite possible et contient autant d'infinis qu'il est lui-même dilaté à l'infini. La sixième partie est donc un envoi célébrant la perspective de ces périples inépuisables. Moins qu'une conclusion, elle achève donc la composition par l'ouverture du horizon indéfini où s'enfonce avec douceur la substance sonore qui s'interrompt moins en lui qu'elle ne s'y fond pour continuer au-delà de sa ligne acoustique son éternel voyage. Tout comme les sons engloutis dans l'océan continuent de se propager et de vivre sans fin, secrètement, selon ce qu'écrit le compositeur britannique Gavin Bryars dans le livret accompagnant son oeuvre étrange et fascinante : The Sinking of the Titanic. Sauf qu'au Royaume de Morphée, point n'est besoin de naufrage ni d'engloutissement pour que soit garantie l'énigmatique rémanence de la musique de l'autre côté de son horizon grand ouvert.
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Salut
RépondreSupprimerVous avez un bon blog.
Désolé de ne pas écrire plus, mais mon français écrit est mauvais.
Un câlin de mon pays, le Portugal