mardi 9 juin 2009

Lumina

Cette nouvelle pièce célèbre la lumière en son voyage et ses métamorphoses. dans l'univers infini, son trajet n'atteint aucune limite. Elle est donc virtuellement éternelle. Tour à tour modulation, jaillissement, constellations de timbres sur la harpe de la couleur, signal ténu, fils de son propre vecteur, dispersion dans les zones les plus subtiles du visible en lesquelles elle se reconcentre et s'unit au silence comme une parole ou un chant, elle devient insensiblement immatérielle sans pourtant cesser d'être, aussi fine que le regard et le sourire d'un ange.

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